La Pot@venture, une aventure virtuelle de Geo Pottering
Saurornitholestes
👉 Illustration de Emily Willoughby, CC BY 3.0, via Wikimedia Commons
Le jeu
Sur Geo Pottering, tous les membres participants ont terminé l’aventure virtuelle sur les traces du poète Bashō, et nous nous téléportons maintenant à l’autre bout de la planète, sur le tracé de l’actuelle route nationale 1 des États-Unis, en Alaska. Rien de moins !
… En fait, nous n’y roulons pas vraiment sur la route, puisque nous reculons de plusieurs milliers d’années, alors qu’une petite sous-espèce imaginaire d’Homo sapiens, nommée Pota sapiens (mélange d’Amérindiens et d’Inuits à la sauce Geo Pottering) se trouve lancée dans une aventure dangereuse parsemée de créatures de l’ancienne mégafaune et de la faune actuelle du continent nord-américain, lesquelles faunes, pendant des dizaines de milliers d’années, avaient été conservées dans un immense mur de glace près du village de Potamura, à quelques coups de pédales de l’actuelle communauté de Deadhorse, en Alaska.
Vous ne me croirez peut-être pas, mais avec la fonte des neiges et des glaces qui accompagna la fin de la dernière période glaciaire, il y a de cela environ 11 700 ans, la faune et la mégafaune se sont de nouveau dispersées dans la nature, forçant nos petits potabitos (habitants du village de Potamura) à fuir vers le sud dans l’espoir de s’établir dans des lieux plus accueillants pour eux, faibles bipèdes à la chair grandement appréciée des bêtes féroces.
Ce nouveau jeu fonctionne comme le précédent, dont j’ai déjà donné les instructions ici, à ceci près qu’il comprend une nouvelle dimension : les caprices du hasard.
👉 Photo : Jeremy Keith from Brighton & Hove, United Kingdom, CC BY 2.0, via Wikimedia
En effet, chaque fois que vous inscrivez le nombre de kilomètres que vous avez marchés, courus ou pédalés dans la journée, vous avancez sur la carte et, parfois, tombez sur un animal errant dans la forêt, auquel cas le totem de Potamura se manifeste dans une fenêtre contextuelle en vous proposant une ou plusieurs options (fuir, attaquer, grimper sur le dos de la bête, essayer de l’apprivoiser, vous en faire un chapeau de fourrure, etc.). Et selon le bon désir du totem, vous reculez ou avancez sur le parcours…
👉 Concrètement, lorsqu’une bête surgit sur la carte, il faut cliquer sur le « x » de la fenêtre, en haut à droite, pour faire apparaître le totem et son verdict. Vous cliquez ensuite sur le « x » du totem pour le faire disparaître et faire avancer (ou reculer) votre icône sur la carte.
👉 Clic sur le « x » de la bête
👉 Clic sur le « x » du totem
Le parcours commence donc au village de Potamura et descend d’abord plein sud, jusqu’au fleuve Yukon (premier épisode), puis bifurque vers le mont Denali (deuxième épisode), dont le sommet est l’objectif ultime et la nouvelle terre d’accueil des petits potabitos. Encore faut-il arriver à le gravir…
D’autres obstacles jalonnent également la route, tels qu’avalanches, crevasses et j’en passe. De bonnes bottes ou de bons pneus d’hiver sont vivement recommandés.
👉 Parlant d’obstacles, il y a aussi celui de la langue, parce que la mégafaune et le totem qui jaillissent ici et là sur la carte s’expriment uniquement en japonais…
C’est une invitation, donc, à ceux qui font régulièrement de l’exercice et peuvent lire le japonais, à participer au jeu en tant qu’invité (non-membre de Geo Pottering), sur un parcours de 1207 kilomètres aux environs du cercle polaire, en procédant de la même façon que pour l’aventure précédente en compagnie de Bashō. Et cette fois-ci, au lieu de la description du voyage et des liens vers le livre en ligne, vous aurez droit à des informations utiles ou anecdotiques sur les lieux (réels et actuels) que traverse le tracé GPS de cette aventure fantaisiste, histoire de vous instruire un peu tout en gardant la forme.
En coulisses
Ce nouvel épisode sur carte interactive est basé sur un scénario initial de mon compagnon bipède, dont la logique boîteuse et l’écriture japonaise houleuse ont été revues, corrigées et peaufinées par Salīna, tandis que Mājiko s’occupait de programmer le tout sur la carte Google, ce qui ne fut pas de tout repos, croyez-moi. La mise au monde de cette aventure aura pris plusieurs mois, quelques centaines de courriels et tout autant d’essais en ligne sur la version bêta. En principe, tout devrait maintenant bien fonctionner… si la mégafaune ne se met pas à dévorer le code informatique de l’intérieur.
C’est où déjà, Potamura ? À côté du Parc Jurassique ?
Les bêtes figées dans le mur de glace de la dernière période glacière
👉 Photo: Eric Kilby from Somerville, MA, USA, CC BY-SA 2.0, via Wikimedia
Non, on vous l’a dit plus haut, c’est en Alaska, et plus précisément ici : Village de Potamura.
Le premier épisode se trouve là.
Et le deuxième juste à côté.
Et finalement, l’album illustré de la mégafaune et de la faune virtuelles (faunes qui ont eu la gentillesse de participer au jeu dans l’espoir de se mettre quelques potabitos sous la dent ou de recevoir quelques câlins en chemin) se trouve ici, avec les bêtes classées des plus anciennes aux plus récentes (dont certaines toujours présentes en Amérique du Nord).
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