fleurs de moutarde chinoise — 菜の花

En ce samedi matin du 19 mars, petite sortie aérobie le long du fleuve Edo.

Vent léger et, miraculeusement, pas le moindre moucheron (kobae). Que des fleurs de moutarde chinoise (nanohana) et un ciel bleu, tout bleu, vraiment bleu.

Bref, aujourd’hui, ça sera un billet aux jolies couleurs de l’Ukraine.

Tout au loin, à l’ouest, le sommet enneigé du mont Fuji.

Des deux côtés de la piste, encore des fleurs de moutarde chinoise, à perte de vue.

Quelque part, à droite, des pêcheurs du samedi matin.

Et à gauche, devinez…

Plus loin, deux flaques d’eau et un oiseau.

En japonais, la flaque d’eau se dit 水溜まり (mizutamari).

En français, la flaque est toujours liquide : flaque d’eau, flaque de sang, flaque d’huile…

En japonais, paradoxalement, la définition est plus fluide… parce que la flaque n’est pas toujours liquide.

Elle peut, entre autres choses, être faite de soleil, comme dans 日溜まり (hidamari), un endroit ensoleillé, comme on dit d’un coin de jardin ensoleillé.

Ici, notre oiseau s’attardait entre deux flaques d’eau sous une énorme nappe de soleil. Peut-être attendait-il de ces flaques et de cette nappe qu’elles lui donnent à boire et à manger…

Pour nous, bipèdes de tous horizons et de toutes couleurs, quelques averses de paix seraient les bienvenues.



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