Aller aux temples et sanctuaires

Hier, nous sommes allés voir le grand Bouddha d’Ushiku (牛久大仏), à une quarantaine de kilomètres de la maison, dans la préfecture voisine d’Ibaraki. Mon compagnon bipède a encore eu des problèmes avec son GPS Garmin, mais heureusement il a pu récupérer l’essentiel du tracé sur le téléphone (qui enregistrait lui aussi le tracé au cas où…) pour le jumeler aux séquences vidéo filmées à envoyer sur Kinomap. Nous l’avons (le Bouddha) attaqué sous deux angles, une première fois par le sud depuis le fleuve Tone, et une deuxième fois par l’ouest, depuis la gare Ushiku (牛久駅).

Petite nouveauté sur le blog, les « iframe » de Kinomap, que mon Bipédo Aibō n’arrivait pas à insérer jusqu’ici, parce qu’il manquait un petit bout de code à insérer dans le fichier de configuration. Le problème étant maintenant réglé, voici la vidéo, version courte, d’une partie de l’approche vers le Bouddha.

Vous pouvez soit agrandir seulement la vidéo, ou mieux, agrandir la carte pour voir en grand la carte et la vidéo.

Ce n’était pas du tout le trajet initialement prévu, parce que Bipédo ayant mal préparé son fichier GPX, il s’est retrouvé avec un écran vide quand est venu le temps de se laisser guider par le GPS. En désespoir de cause, il a tâtonné tant bien que mal vers le nord-est avec sa médiocre boussole mentale (et ultimement l’aide du téléphone portable) pour aboutir au Bouddha.

Nous avons aussi fait une version plus longue, qui commence plus au sud, de la même vidéo.


Une fois arrivés là, vers midi, nous avions encore le temps de rouler jusqu’à la gare de Tsuchiura (土浦駅), mais, Bipédo-distraction oblige, nous nous sommes retrouvés à la gare d’Ushiku, à environ 11 km du Bouddha (la gare de Tsuchiura est beaucoup plus loin, au nord-ouest, et de là nous serions revenus à la maison en train).

Qu’à cela ne tienne, nous avons fait un petit calcul rapide : venir jusqu’à cette gare d’Ushiku nous avait pris environ 53 km, kilomètres que nous pouvions facilement détricoter en refaisant le trajet inverse, avec en bonus une autre chance d’aller voir le Bouddha, ce qui n’arrive vraiment pas tous les jours. Cette deuxième attaque improvisée a donné ceci, cette fois-ci sur une partie du tracé GPS d’une balade précédente de Geo Pottering, en septembre dernier (compte rendu en japonais).


Kinomap fonctionnant fondamentalement comme un réseau social, la popularité du contenu des participants (dans le cas présent, des gens qui filment leurs sorties santé principalement à vélo, à pied ou sur l’eau) a tendance à augmenter rapidement si ledit contenu est (1) intéressant et (2) ajouté fréquemment. Le site récompense les producteurs de contenu sous forme d’abonnements gratuits (il suffit de mettre au moins une vidéo par mois sur le site pour avoir un mois d’abonnement gratuit), et sous forme d’euros ou de dollars pour les producteurs dont les vidéos sont les plus populaires dans l’application Kinomap sous Android ou sous iOS (les visionnements sur Internet ne comptent pas).

Bipédo me confiait hier, en roulant, que le fait de filmer le rend plus attentif à la route et plus à l’affut des trajets potentiellement intéressants, des rues orientées de biais par rapport au soleil quand il est trop bas, sans parler des micro-ajustements de la cadence pour essayer le plus possible d’arriver aux feux de circulation quand ils sont verts, pour éviter les pauses désagréables aux gens qui s’entraînent à la maison en visionnant la vidéo.

L’autre aspect intéressant de la chose (Kinomap), c’est que quand Bipédo fait une pause entre deux séquences de filmage, il peut jeter un coup d’œil rapide à son téléphone pour regarder les commentaires et les « Like » de ses vidéos. Il y a quelque chose de très agréable, dit-il, à rouler ici et là dans son propre pays tout en sachant que des cyclistes d’un peu partout sur la planète viennent tout juste de terminer une séance d’entraînement sur Kinomap et l’ont appréciée.


Pour l’instant, après de longues discussions, nous (Béni-le-Rouge et Bipédo) avons décidé de filmer le plus souvent possible des trajets qui se terminent dans ou devant un temple ou un sanctuaire. La formule semble plaire sur l’appli, puisque le nombre de visionnements affiche une nette tendance à la hausse, sinon exponentielle, du moins très encourageante.

La liste de nos balades est disponible ici.


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