Chiba rural 1

Depuis qu’il (Bipédo Aibō) a commencé à filmer pour Kinomap, je me demande comment créer une synergie entre le blog et cette plateforme d’exercice en ligne. Parce que jusqu’ici nous nous contentions de rouler, pas trop vite, en arrêtant ici et là pour lire les panneaux croisés et les affiches rencontrées sur notre chemin, mais depuis qu’il filme tout est plus compliqué, parce qu’il faut éviter les arrêts inutiles.

Hier, nous sommes allés vers le sud de notre préfecture (Chiba), pour une balade d’environ 60 km à travers les rizières de décembre aux reflets dorés. Ça a donné quatre vidéos à peu près sans arrêts (feux de circulation et intersections), pour la simple et bonne raison que nous roulions principalement dans d’étroits chemins empruntés par les tracteurs des paysans pendant la saison agricole. Avec pour résultat que le parcours s’est déroulé sans heurts, presque du début à la fin, sur des routes désertes (et charmantes). De ces 60 km, filmés du début à la fin, nous en avons retenus 40, divisés en quatre sections.

  • 10,8 km, intitulé « Jusqu’au sentier »
  • 7 km, intitulé « Jusqu’à Shōwa no Mori (昭和の森)
  • 13,6 km, intitulé « Forêts et rizières en décembre »
  • 8,4 km, intitulé « Courbes en rizières »

Voici la vidéo du premier segment, que vous pouvez visionner en plein écran, ou en plein écran avec carte si vous cliquez sur l’icône d’agrandissement de la carte (le carré avec une flèche oblique). 👉 En cliquant sur la petite roulette d’engrenage pendant la lecture, vous pouvez sélectionner le visionnement en 1080 au lieu de 720…


Pour la synergie, me suis-je dit, pourquoi ne pas tout simplement visionner les vidéos dans les jours qui suivent la balade et en extraire des images pour les commenter ? Ça pourrait s’avérer intéressant, voire instructif, on verra bien…

Les clôtures

Nous avons roulé le long d’un tas de clôtures, certains adorables, d’autres exécrables.

À gauche…

Cette clôture grillagée cachait la petite cascade aménagée dans la rivière. Visible à hauteur des yeux du cycliste, elle ne l’était pas pour la caméra.

👉 J’en profite pour préciser que nous filmons avec une caméra GoPro 12 depuis quelques semaines, et que ça a considérablement amélioré la qualité des vidéos.

Pourquoi ne pas toujours mettre des clôtures comme celle-ci ? La petite cascade s’en serait sans doute réjouie.

Même une clôture tubulaire rectiligne et toute simple, comme celle-ci, ferait l’affaire.

Et même rouillée et penchée, elle ne nous aurait pas traumatisés.


À droite…

À droite, quand il n’y a rien en particulier, une clôture toute symbolique n’est pas dénuée d’un certain charme.

Toujours à droite, on tombe parfois sur une clôture qui, en plus d’être affreuse, ne semble servir à rien. À moins que quelque chose de très dangereux ne se cache dans la pente du talus…

Toujours dans la catégorie « affreuse », celle-ci, en tôle ondulée et rouillée, est d’une fréquence remarquablement élevée en bordure des routes isolées.

Cette autre, frêle et en bambou, s’intégrait parfaitement au paysage environnant.


En vrac

Dans ce coin désert, une politicienne du nom de TAKEUCHI Naoko a planté ou fait planter une affiche publicitaire. « Votez pour moi, cyclistes du dimanche et membres de Kinomap ! »

Rien à redire sur la clôture, mais à gauche, je vous confie un petit secret : Ce genre de banc idéal pour s’asseoir et casser la croûte apparaît généralement sur la route, pour nous narguer, quelques centaines de mètres après la prise du repas là où il n’y avait pas de banc.

Ici, l’affiche nous demande de ne pas tirer de coups de feu, parce qu’il y a des maisons tout près et que c’est dangereux ( 発砲危険 (はっぽうきけん) ).

Dans les derniers kilomètres de ce premier tronçon de la balade, un paysan faisait brûler des feuilles mortes au loin…

… et grâce à lui, nous avons eu droit à des rayons de soleil enveloppés de fumée au détour de la maison.


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