Le marais Ushiku — 牛久沼... et puis finalement non

Je vais vous parler de la sortie du 6 août, en commençant brièvement par le 23 juillet et en m’attardant un peu sur le 24 juillet, histoire de reprendre d’une traite tout le retard accumulé. On va y aller à grands coups de pinceau rapides, autrement ça va me prendre tout l’été au rythme où j’ai commencé.

Le 23, nous sommes passés sans arrêter devant une église catholique de campagne. Je l’ai trouvée jolie sans y croire et l’ai photographiée en priant pour que la photo soit bonne. Ne cherchez pas la contradiction dans les termes.

Le matin du 24, le petit-déjeuner était prévu pour 7 h. Levé tôt, je suis allé marcher sur la route qui longe la rivière, pour traverser le pont qui menait de l’autre côté. Il y avait une de ces petites centrales hydroélectriques typiques du Japon, où l’eau est pompée petit à petit jusqu’en haut de la montagne, puis libérée jusqu’à la centrale pour y faire tourner les turbines.

La même centrale, vue du pont. Le long de la rivière, des pancartes mettaient en garde les éventuels baigneurs, pêcheurs et randonneurs contre les hausses soudaines du niveau de l’eau.

Une heure plus tard, de retour au camping, je suis passé devant les vélos qui faisaient la gueule, frustrés d’avoir passé la nuit dehors. Heureusement pour nous, bipèdes, il n’y a pas eu de mutinerie ce matin-là, ce qui nous aurait forcés à vraiment beaucoup bipéder.

De l’autre côté de la rivière, on apercevait le camping enveloppé de vert. On distingue les deux bungalows loués par goepottering, à gauche.



Quelques photos de la longue descente du 24 juillet, descente parsemée de montées…

Salīna, Bene et Saidā

Snoopy, Niponika Bulogula et Winnie-the-pooh

Ça descendait parfois à vive allure et il fallait un peu de courage pour prendre une photo d’une main…

Au pays des glissements de terrain, certains hameaux ont bien du courage…

Crevaison sur le pneu arrière du vélo de Saidā. Le photographe s’est inséré à son propre insu dans la photo, dans le miroir…

Le petit resto rétro de la pause du midi

Sous ce pont, nous cherchions une roche coincée dans un trou et arrondie par le courant lors des crues. Le troupeau principal ne la trouvait pas, mais la brebis égarée l’avait à ses pieds…

À l’entrée d’un sanctuaire où le troupeau était passé en flèche sans s’arrêter, il y avait une grosse paire de sandales (geta 下駄). La brebis égarée, toujours friande de ce genre d’agréments de la route, a pris quelques minutes de retard sur le troupeau pour aller les prendre en photo.

À Kiryū (桐生), nous avons visité un grand nombre de bâtiments historiques. J’ai photographié un gros arbre, parce que sans arbres, pas de bâtiments, hein… (Là j’entends les huées qui fusent de toutes parts.)

Vous voulez vraiment les voir, les bâtiments historiques ? Ils sont ici.

Mes trois compagnons de route passent devant une jolie boutique de chapeaux qui leur renvoie leur reflet.


Vers la fin, nous sommes passés devant une boulangerie du future (sic) Quartier latin. Rien de moins !



Vous savez quoi ? Je vais arrêter là. Il fait chaud, la bière est délicieuse et je n’ai pas le courage de passer à la journée du 6 août. Ça sera pour le prochain billet…


Supplément hors contexte

Ça fait des années et des années que je passe et repasse devant à vélo sans l’apercevoir, le long du fleuve Edo.

Je n’ai pas osé approcher pour lui parler.



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Niponika

Le gamin que je suis prend ça comme un compliment :)

Ah, il y a une serviette ou une feuille en papier sous ce que je prenais pour du gingembre, ce morceau de bois devait donc empêcher qu'elle ne s'envole (et même qu'elle ne s'envolât).
En tout cas le grand gamin flanqué de Snoopy et Winnie semble particulièrement heureux d'être en si bonne compagnie, ce qui explique sans doute qu'on le retrouve quelques instants plus tard aussi heureux qu'un enfant de 10 ans parce qu'il vient de réussir une photo floue en pleine descente, et un peu loin encore (sur un autre site) en train de faire semblant de pondre un oeuf... (mais personne ne te juge pas, hein).

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Niponika

Si ma mémoire est bonne, c’était juste un bout de bois. Le plus étrange, c’était la présence de ces deux personnages dans ce coin perdu, petite halte en pleine montagne avec un mini-belvédère et une toilette rudimentaire peu invitante, bref un coin un peu perdu que ne fréquentent pas les gros nounours d’ordinaire.

Et pendant que j'y suis et que tu traînes dans le coin : le truc marron que l'on voit près de ton casque sur la photo où tu poses entre tes amis Snoopy et Winnie (on sent un vrai lien d'amitié), c'est un morceau de gingembre ?

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Niponika

C’est dans la cour d’un garage Yamaha. Le type a effectivement de l’humour, avec cette chaise de barbier / chaise d’électrocution. :-)

Une chaise de condamné à mort ! Si le type vend du matériel électrique il a un drôle d'humour !

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Niponika

Le type de la photo n’est pas réel. Il semble assis sur une chaise de condamné à mort. La prochaine fois, je vais descendre pour le photographier de près...

Belle balade, aussi verte et rafraîchissante qu'une salade, mais je m'interroge : le type de la dernière photo, il est réellement vrai ? (je n'arrive pas à zoomer). Et il fait quoi ? Il accueille les enfants ? Les touristes ? Les morts ? Et ce qui ressemble à un casque, c'est pour recueillir sa bave ?
Je m'interroge aussi sur cette "descente pleine de montées", mais bon, celle-là elle ne m'empêchera pas de dormir (oui, parce que le type a tout de même un air légèrement psychopathe) (limite si je me suis pas relevé fermer ma porte à double tour).