13 juillet 2022, en vrac
Absorbé dans les coulisses de Geo Pottering, j’ai pas mal négligé le blog ces derniers temps. Nous avons eu une très courte mousson cette année, ce qui s’est traduit par plus d’occasions d’aller rouler au sec, mais je l’ai fait seulement le matin ou en fin d’après-midi, dans les environs immédiats (il fait trop chaud pour aller rouler toute la journée dans la plaine du Kantō), et surtout dans le coin de la ville de Bandō (坂東市), sur la rive nord-est du fleuve Tone, et sur la rive sud-ouest du fleuve Edo, à la hauteur de la ville de Misato (三郷市) et du bourg de Matsubushi (松伏町), où j’ai identifié quelques endroits appropriés pour faire une pause, avec des toilettes publiques et/ou des machines distributrices à proximité.
Du côté de Bandō, je suis tombé par hasard sur un marais, dans un coin aménagé sous l’appellation 菅生沼ふれいあい広場 (Sugaonuma Fureai Hiroba). Avec la chaleur de l’après-mousson, l’endroit était complètement désert. Sous nos pieds et roues, la promenade aménagée au cœur du marais était toute en acier, ça roulait donc très bien, mais les oiseaux qui auraient dû se trouver sur l’eau brillaient par leur absence.
J’ai pénétré sur les lieux par la sortie en cul-de-sac d’un petit chemin rural, après avoir hésité (coup de chance, le résident de la maison la plus proche me regardait depuis son jardin et m’a confirmé laconiquement que je pouvais entrer librement).
Quelques barques vides se prélassaient à l’ombre, dont celle-ci.
Béni m’a fait remarquer qu’avec cette chaleur, nous pourrions faire un BBQ sur notre belle allée carrelée en acier.
Toujours sur ce même trajet, peu après avoir pris en photo le mont Tsukuba tout au bout d’une route rurale qui formait ici la tige bitumée de son T…
… je suis tombé face à face, au sommet d’une courte pente, avec un gros oiseau de proie (faucon ? épervier ?) qui, effrayé, a aussitôt pris son envol. J’ai dégainé mon téléphone plus vite que mon ombre et ai appuyé sur le bouton, tout était parfait, j’allais le saisir en gros plan dans son élan, ailes déployées… mais l’imbécile de téléphone était réglé sur le mode « selfie » (que je n’utilise pourtant presque jamais) et j’ai donc vu mon visage étonné en gros plan sur l’écran au lieu de la jolie bête ailée dans toute sa splendeur. Le temps de revenir en mode normal, l’ailée s’en était allée.
Un autre jour (ou était-ce le même ?), j’ai fait plaisir à Béni en l’immortalisant devant un pont rouge, pour le flatter dans le sens de ses affinités électives chromatiques.
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