Niponika Bulogula 101

J’ai lancé le blog l’été dernier (2020), et au début j’y parlais surtout de langue japonaise. C’est une vieille habitude, qui remonte au début des années 2000 avec l’ancienne mouture (décédée) de Niponika Bulogula, et qui s’était poursuivie avec Jets d’encre du Japon, un autre blog qui n’a pas survécu.

Ce nouveau Niponika Bulogula (celui-ci, là) s’est cherché pendant plus d’un an, avec de très longs silences. Puis je me suis remis à la pratique du vélo pliant, avec un vélo qui grince…

  • Ça c’est moi : Grincheux. Je parle en italiques.

  • Oui, avec Grincheux, et je me suis dit « Ça y est, c’est ça que je veux faire ».

Je me suis dit, donc, et c’est encore tout frais de quelques mois seulement, qu’au lieu de me limiter à la langue japonaise et à la traduction, je pourrais parler du Japon tel que je le vois à vélo, et surtout, sur une note légère. Rien de compliqué, juste des petits récits de petits voyages dans mon petit coin de pays, sous forme de petits billets inspirés par un petit vélo.

J’ai modifié plusieurs fois le sous-titre, pour finalement opter pour « Kotobalades à vélo entre mots et rizières », parce que « kotoba » signifie « mot(s) » et/ou « langue » en japonais, et que chaque fois que le temps dont je dispose et le temps qu’il fait me le permettent tous les deux, j’aime :

  • prendre le train avec Grincheux et rouler dans la campagne ;
  • prendre discrètement des photos du quotidien rural à travers rizières et villages, pour les commenter ;
  • et, de temps à autre, prendre un mot qui m’intéresse et en parler.

Le tout dans une langue toute simple et sans prétention littéraire, mais aussi claire que possible (ça fonctionne quand j’ai les idées claires, autrement je pédale un peu dans le vide). Et dans une langue parfois teintée de québécismes, parce qu’il en va de la langue comme du vélo : il faut choisir celle/selle avec laquelle on puisse être confortable.


La photo du 30 novembre 2021

Avant le dîner, nous sommes allés rouler une heure sur la piste cyclable pour garder la forme. J’étais habillé chaudement parce que le temps se refroidit ces temps-ci. Ça ne nous a pas empêchés de croiser, à l’aller, un type super musclé, dans la cinquantaine, qui roulait à vélo torse nu.

Je croyais que ce serait le souvenir de la journée, mais non, au retour nous sommes tombés sur un coureur dans la soixantaine qui, lui, exhibait sa moitié du bas avec un clin-d’œil fessier.

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